La MCCI Business School a organisé une cérémonie de remise des diplômes, à Ebène, le jeudi 13 juin, pour célébrer la toute première promotion du programme “Innovation Imperative”. Une trentaine de dirigeants et de cadres d’entreprises locales ont ainsi été gradués lors de cette soirée qui a été marquée par la présence de l’ambassadeur des États-Unis à Maurice, Henry Jardine. “Innovation Imperative”, premier programme lancé par la MCCI Business School en février de cette année, a été développé en partenariat avec le Stanford Center for Professional Development. Des conférenciers renommés y ont partagé leurs expériences et méthodes pédagogiques innovantes. Cette formation, étalée sur dix semaines, résulte d’une collaboration avec l’ambassade des États-Unis à Maurice. Le programme avait pour objectif de permettre aux participants de renforcer leurs compétences afin de stimuler l’innovation au sein de leurs organisations.

Le programme « Innovation Imperative » a accueilli des dirigeants et cadres supérieurs de grandes entreprises mauriciennes. Ces professionnels ont bénéficié de conférences dispensées par des experts du Stanford Center for Professional Development (SCPD). Les participants ont ainsi pu approfondir leurs connaissances en matière d’innovation et de leadership, compétences essentielles pour s’adapter aux mutations du marché et favoriser la croissance de leur organisation. Cette formation marque une étape dans le développement d’un écosystème d’innovation à Maurice, permettant aux professionnels de contribuer à la croissance du pays grâce à des solutions avant-gardistes, explique Toriden Chellapermal, directeur général de la MCCI Business School.

« La MCCI Business School est extrêmement heureuse et fière d’avoir permis aux organisations mauriciennes de bénéficier pour la première fois, de l’expertise de Stanford et de la Silicon Valley. Nous sommes convaincus que cette première expérience a été extrêmement enrichissante pour tous les participants qui ont, par ailleurs, développé des projets innovants et très intéressants au bénéfice de leurs entreprises mais aussi à l’échelle nationale. Nous tenons à remercier l’Ambassade des États-Unis à Maurice pour son soutien ainsi que toutes les entreprises qui ont compris et ont soutenu le sens de la démarche de la MCCI Business School », a-t-il ajouté.

L’ambassadeur des États-Unis à Maurice, Henry Jardine qui a gracié la cérémonie de remise des diplômes de sa présence a, pour sa part, mentionné que « cela fait deux ans que la MCCI Business School collabore avec l’ambassade des États-Unis sur ce projet. Assister à la remise des diplômes de la première promotion du programme exécutif “Innovation Imperative” est extrêmement gratifiant et nous inspire pour les futures collaborations à venir. Aux participants, vous pouvez tous être immensément fiers de vos réalisations. »

Le programme “Innovative Imperative – Fostering Innovation in the Mauritius Ecosystem”, le premier du genre à Maurice, était une formation intensive de 10 semaines avec 32 participants de 19 organisations variées, allant de l’hôtellerie aux télécommunications, en passant par les technologies de l’information et les services financiers. À l’issue du programme, les participants ont présenté leur projet final – les “Capstone Projects” – devant un panel de jury. Celui-ci était composé d’éminents professeurs du Stanford Center for Professional Development. Ces projets couvraient divers secteurs tels que la santé, les biens de consommation, l’hôtellerie et d’autres domaines d’activité. Lors de la remise de diplôme, le jury a tenu à féliciter les participants pour leur travail et leur esprit novateur.

Jean Pierre Lim Kong, Chief Executive Officer d’Innodis, faisait partie de la première cohorte ayant participé à ce programme qu’il qualifie de « intense, enrichissant et exigeant un fort engagement personnel ». « Le programme combinait apprentissage en ligne, interactions en présentiel avec un formateur local, séances en direct avec des experts de Stanford et un projet d’équipe sur une innovation digitale utilisant les principes du design thinking. Les participants ont exploré des technologies et concepts comme l’intelligence artificielle générative, le machine learning et la fabrication additive. Les académiciens de Stanford ont su rendre simples des concepts complexes à l’aide d’exemples concrets. », a soutenu le directeur, qui se dit désormais mieux préparé à relever les défis de l’innovation et de la transformation des affaires à l’ère numérique.